Leila Toubel: Hourya est plus grande que Moncef Marouzki
La dramaturge et comédienne Leila Toubel a annoncé le démarrage de la représentation de son nouveau spectacle 'Hourya', présenté depuis le 1er mars au théâtro.
Invitée de MosaiqueFM ce samedi, Leila Toubel a déclaré que Hourya est une continuité de 'Solwen' et que le spectacle musico-théâtral présenté avec le pianiste Mehdi Trabelsi évoque une histoire d'amour impossible, le terrorisme, la liberté et la paix.
Leila Toubel a déclaré que Solwen évoque la Tunisie, trois après la révolution alors que "Hourya", parle du terrorisme en tant que phénomène mondial.
Dans le même sens, la comédienne a estimé qu'il est difficile de réussir une nouvelle production, en particulier après le grande succès de sa première oeuvre "Solwen".
Le ministère de la Culture
Evoquant son refus de la subvention du ministère de la culture lorsque Sonia Mbarek était à sa tête, Leila Toubel a expliqué que la manière dont a été présenté le soutien l'a agacé.
Elle a également critiqué la manière adoptée par le ministère durant des années doit changer, soulignant la nécessité de la reconstruction au sein de l'institution.
Leila Toubel a déclaré qu'il existe des dossiers de corruption qui concernent les subventions et les festivals et que des sommes astronomiques sont dépensées pour différents spectacle.
Plainte contre Moncef Marzouki
Leila Toubel a parlé de la plainte qu'elle a déposée contre l'ancien président de la république Moncef Marzouki en raison de ses déclarations, ajoutant qu'elle lui a répondu via le réseau social facebook et qu'elle ne regrette pas ses dires.
Elle a expliqué que Marzouki a traité les tunisiens de corrompus et qu'en tant que citoyenne, elle a porté plainte à son encontre pour diffamation.
Par ailleurs, Leila Toubel a démenti l'information selon laquelle sa plainte vise à faire le buzz, précisant que son spectrale Hourya est plus grand que Marzouki.
Synopsis:
De Sousse à Charlie, du Bardo à Palmyre, de Syrte à Madrid, de Bagdad à Londres… Le terrorisme du 21ème siècle, choquant et spectaculaire, veut imposer aux êtres libres que nous sommes sa vision du monde par l’horreur et la violence, piétinant la nôtre, celle de l’amour et de la paix.
Au milieu des décombres d’une radio anéantie par un attentat terroriste, une journaliste survivante et un pianiste font
parler l’insolence des mots et la tendresse des notes pour raconter « Hourya », une histoire d’amour impossible au milieu d’une guerre qui ravage les vies, gomme les couleurs du rêve et vole les odeurs du printemps.